Morpho-Esthétique

LA MEDECINE : « PRIMUM NON NOCERE » hippocrate

C’est l’adage que nous a légué le Père Fondateur de notre science en 410 av JC, Hippocrate, qui définit ainsi le but de la Médecine dans son traité Des Epidémies : « avoir, dans les maladies, deux choses en vue : être utile ou du moins ne pas nuire  »
Plus que dans toute autre spécialité, nous les médecins et chirurgiens de l’esthétique, dont le propos n’est pas de « guérir » un trouble mettant en jeu le pronostic vital ou l’intégrité biologique de nos patients mais de « soigner » une souffrance issue de préoccupations d’ordre esthétique, nous devons garder cet enseignement vivant dans chaque geste de notre pratique.
La Médecine Esthétique se distingue de la Chirurgie Esthétique par le fait qu’elle se propose de corriger la morphologie de nos patients sans effraction chirurgicale autre que la pénétration d’une aiguille dans la peau.

L’ESTHETIQUE

Au sens philosophique selon Hegel et Baumgarten l’esthétique est « la science des sensations agréables » ce qui suppose, par l’emploi du terme de science, qu’elle est codifiable et parfaitement définie. Ce n’est pas la notion qu’il nous faut retenir dans notre définition car nos « préoccupations morphologiques », en dehors d’anomalies ou de dissymétries patentes, ne sont pas guidées par le regard que les autres portent sur notre « personne », mais par la perception que nous avons nous même de notre propre image corporelle.
L’Esthétique dont il est question ici est une notion purement individuelle et subjective, construite à travers notre perception, notre vécu, et qui bien que nourrie par les normes sociales et culturelles, ne peut se résumer à une notion consensuelle, un standard.
Nous sommes beaux quand nous nous trouvons beaux, quand nous aimons ce que nous sommes, le regard des autres est sensible à cette « sérénité », à cette « plénitude » qui ne dépendent pas de la forme d’un nez, du galbe d’une bouche ou de la courbe d’un sourcil, mais d’un « amour de soi » qui brille au fond de nous. La Beauté vient de l’Intérieur.

LA MEDECINE MORPHOLOGIQUE

Le défaut d’acceptation de sa propre physionomie, que nous nommons pompeusement « dysmorphophobie », peut se présenter à des degrés divers : du simple « complexe » léger et occasionnel sans conséquence, aux troubles obsessionnels pathologiques graves, en passant par la préoccupation constante pour ce qui est vécu comme une « anomalie » et qui altère l’image de soi, la confiance en soi et peut entraver la réalisation sociale, la carrière professionnelle ou la vie sentimentale et sexuelle de la personne.
Chacune de ces situations s’accompagne d’une souffrance,
Il n’appartient pas au médecin morphologue de « juger » du bien fondé des demandes qui lui sont adressées par ses patients tant, nous l’avons vu, la notion d’esthétique est subjective et propre à chacun; mais ces demandes sont toujours déclenchées par une souffrance et le rôle du médecin morphologue est avant tout de tenter de réduire cette souffrance et de ramener son patient vers un état de « bien-être ».
Comme dans toute autre spécialité l’habileté technique et les connaissances médicales sont essentielles, mais la dimension « humaine » et les qualités « psychologiques » en sont indissociables pour le médecin morphologue qui doit considérer son patient dans sa « totalité ». La médecine morphologique est une médecine holistique.

En conclusion de tout ce qui vient d’être dit : LA MEDECINE MORPHOLOGIQUE DOIT ETRE UNE MEDECINE DOUCE

Nous allons maintenant exposer les différentes « techniques » utilisées par la médecine morphologique par ordre croissant en considérant leur caractère invasif :

LES TECHNIQUES ABSOLUMENT NON INVASIVES

Les cosmétiques : l’application de crèmes hydratantes ou protectrices.
Les lasers non ablatifs: photoréjuvénation, épilation, traitement des taches brunes, de la couperose, des varicosités.
Les rayonnements haute-fréquence, les ultrasons appliqués en externe.

LES TECHNIQUES PEU INVASIVES

Les peelings superficiels
La mésothérapie : mésolift.
L’épilation par électro-coagulation

LES TECHNIQUES MOYENNEMENT INVASIVES

La toxine botulique
Les injections de comblement et volumatrices
Les peelings moyens
Les lasers ablatifs (Erbium-Yag et CO2 fractionné).

LES TECHNIQUES PLUS INVASIVES

Les injections hypo-osmolaires dans le traitement de la cellulite
La lipolyse laser
Les fils crantés, fils tenseurs, ….
Les peelings profonds
Vous trouverez, pour chacune des techniques que je propose dans mon cabinet, une fiche détaillée vous informant sur les avantages, les inconvénients, les risques, les indications, les contre-indications, les complications possibles, le cout et les bénéfices que l’on peut en attendre.