1/ s’exposer au minimum à tous les toxiques :
– arret du tabac et du tabagisme passif (la fumée des autres), enlever les parties trop cuites des aliments (carbonisées),
– arrêt des désodorisants chimiques, des médicaments non indispensables,
– bien ventiler les lieux de vie (domicile , travail)
– privilégier les produits biologiques et/ou écologiques (produits ménagers, cosmétiques, vêtements, aliments, matériaux de décoration et de construction…)
2/ Limiter les pénétrations :
Notre corps se défend par des frontières : la peau, les muqueuses bronchiques et digestives. Leur intégrité est assurée par une bonne nutrition , en acides gras (AG mono insaturés) comme ceux de l’huile d’olive et en AG Omega 3 de l’huile de colza et du poisson), en anti oxydants (vitamine C ou N-acétylcystéine), en probiotiques (bactéries bénéfiques) et en certains minéraux (magnésium, zinc, sélénium, silicium et calcium). Tous ces nutriments contribuent à bloquer le passage de substances chimiques indésirables à l’intérieur de notre organisme.
Quelques exemples :
Le glutathion réduit, dont la concentration s’élève dans le liquide bronchique grâce à la N-acétylcystéine et la vitamine C, s’oppose à de nombreux toxiques provenant de l’air. On en trouve un taux très réduit, dans le liquide bronchique des asthmatiques.
Un déséquilibre de la flore du côlon provoque une inflammation qui favorise le passage de molécules indésirables du tube digestif dans le sang.
Le magnésium, le calcium, le sélénium et le zinc bloquent le passage du plomb, du mercure et du cadmium dans le sang, le silicium celui de l’aluminium.
3/ Favoriser les éliminations :
Lorsque les polluants ont réussi à passer les frontières de la peau et des muqueuses, nous devons les intercepter avant qu’ils ne pénètrent dans les cellules de nos organes et ne fassent des dégâts.
Les toxiques solubles dans les graisses peuvent être rapidement éliminés par la taurine qui les entraînent dans la vésicule biliaire avant de les renvoyer dans le tube digestif. Ensuite la présence suffisante de fibres permet de les évacuer dans les selles.
Les toxiques solubles dans l’eau peuvent être captés par la vitamine C et le glutathion dans le sang et conduits dans les urines.
On peut aussi évacuer des polluants au moment de l’expiration pulmonaire et lors de la sudation, des éliminations augmentées par la ventilation, la respiration complète, la pratique de sport et le sauna.
4/ Neutraliser les substances toxiques via les systèmes de défense du foie :
Le foie produit une quantité considérable de glutathion, le principal détoxifiant de l’organisme. Le glutathion est composé de trois acides aminés et est exporté partout : dans le sang où il est un grand éliminateur de toxiques, mais aussi dans toutes les cellules où il les neutralise. La production de glutathion est favorisée par la N-acétylcystéine et son action est soutenue par la bétaïne et les vitamines B6, B9 et B2, elles-mêmes activées par le magnésium.
Le foie est une usine dépolluante. Il peut traiter les molécules indésirables transportées par le sang grâce aux cytochromes P 450 catalysés par le fer. Parfois ces cytochromes P 450 au lieu de rendre inoffensifs certains polluants, les rend plus toxique et, son activation par le fer engendre l’émission de radicaux libres corrosifs. On tend à calmer leur activité grâce aux polyphénols que l’on trouve dans les fruits et légumes et le thé vert.