Comment activer le gêne minceur ou comment maigrir tout en stimulant le rajeunissement et la réparation cellulaire?
La consommation de certains aliments pourraient interagir avec une famille de protéines : les protéines sirtuines.
Les sirtuines sont une famille de gènes qui sont activés lorsqu’on consomme moins de calories. Ces gènes fabriquent des protéines de la famille des désacétylases. Il en existe sept chez les mammifères (SIRT1 à SIRT7).
Ces aliments pourraient réguler le métabolisme et faire maigrir (en moyenne 3 kg en 7 jours).
Parmi ces aliments, on trouve entre autres le chocolat (noir supérieur à 85%), le vin rouge, les agrumes, les myrtilles, le sarasin, câpres, céleri, café, huile d’olive extra vierge, thé vert (matcha), le chou kale, livèche, les dattes, le persil, la chicorée rouge, l’oignon rouge, la roquette, le soja, les fraises, le curcuma et les noix.
A pratiquer après un bilan nutritionnel bien spécifique et en cures car peut être à l’origine de carences.
Pendant les trois premières journées, l’apport en calories est limité (1000 calories par jour) et consiste en trois jus de légumes « SirtFood », plus un repas normal riche en « Sirtfoods ». Du quatrième jour jusqu’au septième jour, la consommation calorique augmente à 1500 calories et consiste en deux jus et deux repas. Au-delà, il est recommandé d’avoir une alimentation équilibrée riche en aliments sirtuines, à côté des jus de légumes. Les crevettes et le saumon font aussi partie des repas.
La restriction calorique est le seul moyen connu pour augmenter l’espérance de vie dans toutes les espèces animales. Et vraisemblablement chez l’homme. Aujourd’hui, des chercheurs mettent au point des mimétiques de la restriction calorique, qui apportent les bénéfices anti-âge de la restriction calorique sans qu’on ait à s’affamer.
Parmi ces mimétiques :
– Le resvératrol, que l’on retrouve dans la peau du raisin, le vin rouge, le jus de raisin ou les cacahuètes. Ce polyphénol est un puissant antioxydant, qui a la particularité, comme le fait la restriction calorique, de stimuler une protéine appelée Sir2, qui est associée à la longévité. Sir2 a un équivalent chez les mammifères, appelé SIRT1. Le resvératrol est aujourd’hui le seul composé à avoir des effets anti-âge dans des espèces vivantes très éloignées.
Le resvératrol augmenterait l’activité de l’enzyme SIRT1 qui est une déacétylase. SIRT1 qui est une déacétylase, dé-acétyle la protéine PGC-1 qui augmenterait à son tour la biogénèse et l’activité des mitochondries.
Le resvératrol possède la capacité à régénérer les mitochondries (sources d’énergie pour les cellules). Ces nouvelles mitochondries sont plus efficaces que les vieilles et génèrent moins de radicaux libres qui endommagent nos cellules et nous font vieillir.
Le resvératrol augmente la dépense d’énergie et diminue la prise de poids. Il réduit certains symptômes de la maladie d’Alzheimer. Il augmente l’espérance de vie.
– La nicotinamide riboside. :
L’activité des sirtuines (protéines de la famille des désacétylases) dépend d’une coenzyme d’origine alimentaire appelée NAD (nicotinamide dinucléotide), qui est un dérivé de la vitamine B3 ou niacine.
La supplémentation en NR (nicotinamide riboside) diminue la pression artérielle systolique et la rigidité artérielle, deux facteurs de risque cardiovasculaire.
Prendre 1000 mg par jour de NR permet d’augmenter de 60% le niveau de NAD+ (nicotinamide adénine dinucléotide), un composé nécessaire pour activer les enzymes sirtuines elles-mêmes responsables des effets bénéfiques de la restriction calorique, notamment sur la santé cardiovasculaire.
SIRT1 a été le plus étudié en lien avec la restriction calorique, mais les autres sirtuines pourraient jouer un rôle important non seulement sur la longévité mais aussi les maladies liées à l’âge comme l’infarctus, le diabète et le cancer.
SIRT1 et SIRT6 s’élèvent dans le cerveau, les reins et le cœur des souris lorsque l’alimentation s’appauvrit, comme après une période de jeûne de 24 heures. Un régime pauvre en calories augmente SIRT1 et SIRT6 dans le tissu adipeux blanc, le cœur et le cerveau de rats qui suivent un régime pauvre en calories pendant un an. Les souris dépourvues de SIRT6 développent une maladie dégénérative qui s’apparent à un vieillissement accéléré. Celles qui sont dépourvues de SIRT7 vivent moins longtemps que les autres, développent une hypertrophie cardiaque et une cardiomyopathie inflammatoire. Cependant, on considère que c’est SIRT1 qui explique les effets les plus notables de la restriction calorique sur la longévité. SIRT1 diminue la fabrication de graisses corporelles, favorise leur utilisation pour produire de l’énergie et pourrait protéger les cellules nerveuses.
– La rapamycine, médicament immunosuppresseur utilisé chez les patients qui ont subi une greffe d’organe.
La rapamycine est connue pour diminuer l’activité d’une protéine, TOR, qui est impliquée dans le processus de vieillissement chez les invertébrés. L’inhibition de TOR permet d’augmenter la longévité. Il semblerait que l’administration de la rapamycine de manière intermittente permette de diminuer les effets secondaires du médicament (sur la tolérance au glucose et la sensibilité à l’insuline).
– La metformine, médicament de référence pour le diabète de type 2. La metformine agit en augmentant la sensibilité des récepteurs chargés de recevoir l’insuline et en augmentant le nombre de ces récepteurs. Cela signifie qu’il faut moins d’insuline pour transférer le sucre sanguin vers les cellules. La metformine freine aussi un processus biochimique appelé gluconéogénèse, qui est la production de glucose par le foie. En plus, avec la metformine, l’intestin absorbe moins de glucose. Conséquence : à l’image de la restriction calorique, la metformine diminue les niveaux d’insuline et de glucose. Des travaux ont montré que la metformine bloque l’activité de certains gènes qui contribuent à la production de glucose par le foie, et qu’elle augmente l’activité des gènes qui détruisent le glucose. L’efficacité de la metformine dépend de la dose. Si elle est trop élevée, non seulement elle n’est pas efficace sur la longévité mais elle devient même toxique.
– Le pioglitazone, médicament utilisé contre le diabète. Une combinaison de cette substance avec de l’éphédrine et de la caféine augmente SIRT1 dans le tissu adipeux.