Le Jeûne

Le jeûne permet de vivre plus longtemps. Mais celui ci ne doit pas être fait n’importe comment!

Le jeûne active les sirtuines.
Les sirtuines sont une famille de gènes qui sont activés lorsqu’on consomme moins de calories. Ces gènes fabriquent des protéines de la famille des désacétylases. Il en existe sept chez les mammifères (SIRT1 à SIRT7).
SIRT1 a été le plus étudié en lien avec la restriction calorique, mais les autres sirtuines pourraient jouer un rôle important non seulement sur la longévité mais aussi les maladies liées à l’âge comme l’infarctus, le diabète et le cancer.
SIRT1 et SIRT6 s’élèvent dans le cerveau, les reins et le cœur des souris lorsque l’alimentation s’appauvrit, comme après une période de jeûne de 24 heures. Un régime pauvre en calories augmente SIRT1 et SIRT6 dans le tissu adipeux blanc, le cœur et le cerveau de rats qui suivent un régime pauvre en calories pendant un an. Les souris dépourvues de SIRT6 développent une maladie dégénérative qui s’apparent à un vieillissement accéléré. Celles qui sont dépourvues de SIRT7 vivent moins longtemps que les autres, développent une hypertrophie cardiaque et une cardiomyopathie inflammatoire. Cependant, on considère que c’est SIRT1 qui explique les effets les plus notables de la restriction calorique sur la longévité. SIRT1 diminue la fabrication de graisses corporelles, favorise leur utilisation pour produire de l’énergie et pourrait protéger les cellules nerveuses.

La restriction calorique est le seul moyen connu pour augmenter l’espérance de vie.

Il réactive les systèmes de survie et augmente la longévité.

Le jeûne a une action anti glycation et anti inflammatoire. Il a une action bénéfique pour toutes les maladies inflammatoires : maladie cardio vasculaire, obésité, diabète, maladie cérébrale dégénérative, acné, cancer….
Le jeûne a une action hormétiques (stimulation des maintenances métaboliques comme la réparation de l’ADN). L’hormesis améliore la survie.
Il a une action anti stress.

Le jeûne permet de :
– augmenter les sirtuines,
– diminuer les mTOR,
– augmenter les cellules souches,
– augmenter le fonctionnement mitochondrial,
– diminuer les cellules sénescentes.

Avant 50 ans, on peut réaliser 4 a 5 jours de jeûne.
Après 50 ans, il faut faire attention au risque de sarcopénie (perte musculaire), car les hormones anabolisante sont absentes.
Il est préférable de réaliser un jeûne intermittent.
Manger dans une fourchette de temps de 7 heures par jour.
Le mieux est de prendre son petit déjeuner tard (11 heures) et dîner le plus tôt possible (18 heures) et le plus léger possible en évitant les protéines animales.

Durant ce jeûne, il faut consommer peu de glucide rapide +++ et pas de laitages.
Il faut favoriser une alimentation anti inflammatoire : Céréales semi complète, légumineuses, herbes, curcuma, gimgembre, clou de girofle, crucifère, thé vert matcha, hibiscus, roibos, smoothies…
Pas de poivre noir.
Limiter le café, globalement inflammatoire (via le relargage d’histamine)

Favoriser une activité physique :
Injecter de la mobilité dans le quotidien.
Se brosser les dents en position semi flechi par exemple.