Devons nous éviter le lait à l’âge adulte ? En avons nous besoin? Que contient le lait? Est-il vraiment riche en calcium?
Pourquoi sommes-nous les seuls mammifères à continuer à consommer du lait à l’âge adulte?
Pourquoi de nombreux pays ne consomment pas de produits laitiers et pour autant leurs habitants ne présentent pas de trouble du développement osseux ou d’ostéoporose?
Sommes nous victime du lobby de l’industrie laitière ?

Lait et obésité :

Le lait augmente la sécrétion d’insuline par le pancréas. La consommation régulière de lait est à l’origine d’insulino-résistance, favorisant la prise de poids.

Le Calcium est insulinagogue
(Stimule l’appétit et participe à la prise de poids) : 500 à 1000 mg/j

De plus, le lait est riche en lysine (potentialisateur de l’absorption des graisses) et pauvre en arginine (qui a l’effet inverse).

Lait et ostéoporose :

Le lait contient plus de phosphate que de calcium.
Le calcium est complexé par le phosphate dans la lumière digestive, ce qui limite sa solubilité et donc son transport transmembranaire.

Le lait contient également des graisses saturées voir trans : à l’origine de création de savon insoluble piégeant le calcium et le magnésium.
D’où une absorption du calcium encore limitée.

Un déficit en magnésium augmente la fabrication de l’hormone parathyroidienne (PTH), qui favorise la perte de l’os.
(S’assurer d’un stock suffissent en magnésium).

Lait et cancer :

Le lait contient des graisses saturées voir trans, inflammatoire, terrain favorisant la genèse néoplasique.
Le lait contient des facteurs de croissance à forte dose : œstrogène et prolactine (pouvant favoriser la genèse de neoplasie).
De plus, les protéines de lait bloque l’absorption des polyphenols (facteur protecteur du cancer).

D’où la question : as-t-on vraiment besoin de consommer du lait à l’âge adulte?

Lait et intolérance :
L’intolérance au lactose concerne principalement les adultes. La capacité à digérer le lactose est maximale chez le nouveau-né et décline progressivement avant de se stabiliser à un niveau variable selon les individus.
Au fur et à mesure du temps, les enzymes dégradants le lactose (protéines du lait), les lactases s’altèrent et sont moins efficaces. Ceci peux être à l’origine de maux de ventre, ballonnements, exonération de nombreux gaz, et selle molle voir liquide.
Conduite à tenir : modération des quantités de lait ingérées et consommation de fromages affinés (qui ne contiennent plus de lactose) ou de yaourts (dont les ferments aident à la digestion du lactose).

Lait et allergie :

Le lait est Allergisant, en particulier les protéines de lait de vache (lactose).
L’allergie aux protéines de lait touche essentiellement des enfants de moins de 6 ans.
Dans presque tous les cas, l’allergie guérit spontanément et le lait et les produits laitiers peuvent être consommés à nouveau.
Les cas d’adultes allergiques aux protéines de lait sont exceptionnels.
Il faut supprimer tous les produits laitiers et les remplacer par un lait infantile traité spécialement pour que ses protéines ne provoquent plus d’allergie.
Contrairement à une idée répandue, il ne faut surtout pas donner de lait de chèvre ou de brebis à un allergique au lait de vache. Il faut exclure tous les types de lait, leurs dérivés ou les aliments qui en contiennent : lait de vache, lait de chèvre ou de brebis (le risque d’être également allergique aux protéines de lait de chèvre ou de brebis est élevé). Leurs protéines sont très ressemblantes.
Le lait des autres animaux (chèvre, brebis) ou les boissons végétales (lait de soja, d’amande,…) ne doivent surtout pas être proposés en remplacement du lait infantile.
Lait et autres pathologies :

Le lactose favorise la cataracte et la neuropathie périphérique.

A savoir :

La prise de Calcium doit être associée à la prise de magnésium. sinon le calcium se dépose sur les parois artérielles avec risque de calcification des artères.

Le calcium nécessité la présence de vitamine D pour se fixer
(Substituer toute carence en vitamine D).

Au final, il serait préférable de limiter voir d’éviter la consommation de lait à l’âge adulte : inflammation, néoplasie, ostéoporose et autres pathologies …
À remplacer par d’autres laits animaux (chèvres, brebis, …) ou végétaux (soja, amandes, …).

Sources de calcium non laitières :

eau minérale, amandes, fruits secs, soja, crucifères, chou, épinards, haricots secs, sardines entières, crustacés et fruits de mer ….

Une eau est dite « riche en calcium » si elle contient plus de 120 mg de calcium par litre.
Les eaux riches en calcium sont : Courmayeur (576 mg / L), Hépar (549 mg / L), Contrex (486 mg / L), Salvetat (253 mg / L), Saint Amand (230 mg / L), San Pellegrino (208 mg / L), Vittel (202 mg / L), Badoit (190 mg / L), Quézac (170 mg / L), Arvie (170 mg / L)…