Mars 2020 : La detoxification cérébrale

Celle-ci passe par le G lymphatique système (G pour gliale)

Le cerveau représente 2 % du poids de notre corps et 20 % de la consommation énergétique du corps humain (en particulier les cellules gliales qui sont responsables d’une grande partie de cette dépense énergétique)

Le neurone ne peut pas se nourrir seul. Son métabolisme est trop rapide et il n’a pas le temps de métaboliser le glucose.
c’est l’astrocyte, qui prend le glucose venant du flux sanguin de la micro circulation cérébrale, pour métaboliser le glucose en lactate et le fournir aux neurones, en permanence afin que ceux ci puissent travailler et transmettre leurs influx nerveux.

Les neurones se nourrissent de lactates apportés par les astrocytes, à condition d’avoir une bonne methylation.

La micro circulation sanguine cérébrale doit également être de bonne qualité.
Si atteinte de la micro circulation, les cellules neuronales seront mal nourries. L’astrocyte peut dégénérer et dans ce cas la victime est le neurone.
Les astrocytes nourrissent et detoxifient les neurones la nuit
La détoxication est sous le contrôle des astrocytes et de l’insuline (et donc du taux de sucre dans le corps).
Si pas de sucre le soir, on detoxifie le cerveau.

Pour faire rétrécir un hippocampe, il faut beaucoup d’insuline
La taille de l’hippocampe est proportionnelle au niveau d’hémoglobine glyqué (HbA1c: moyenne du taux de sucres dans le sang sur les 3 derniers mois)
Plus l’HbA1c est élevée et plus l’hippocampe est petit. L’inverse est vrai.
Ça peut être réversible mais il faut réduire drastiquement son sucre.
Corriger l’insulino résistance.

Du fait que l’astrocyte métabolise beaucoup de glucose, il a un énorme stress oxydatif et il a besoin d’un puissant tampon anti oxydant : le glutathion.
La glutathion est une enzyme de détoxication très puissante.
Le glutathion nécessite d’avoir son cofacteur pour un fonctionnement optimal : le sélénium.
L’astrocyte est bourrée de glutathion.
De même, le Globule rouge est bourré de glutathion car très oxydé.

L’astrocyte et le glutathion sont très sensible à :
La restriction calorique,
La metformine ou berberine
Les hormones thyroïdiennes dont une T3 correcte
L’exercice physique régulier
Les sirtuines lié aux polyphenols (fruits et légumes)

Le G système lymphatique est sensible aux récepteur alpha des oestrogenes.
L’hippocampe (zone de démarrage d’une des grande partie de l’alzheimer) est rempli d’aromatase et est très sensible à l’oestradiol.
L’aromatase est une enzyme qui permet à la testostérone de devenir oestradiol.
À la ménopause, la taille de l’hippocampe se réduit avec la baisse d’oestradiol.
Le traitement hormonal substitutif (THS) via les oestrogenes aide à la réparation cellulaire neuronale.

L’astrocyte est la seule à produire l’apoE.
Les apo E4/E4 ont beaucoup plus de risque d’avoir un alzheimer.
On sait que l’astrocyte adore les oestrogenes, ceux ci aident à la réparation cellulaire : d’où la question: doit on donner un traitement hormonal substitutif (THS) chez les femmes pré ménopausée apoE4 ?? Car l’œstrogène répare les astrocytes mais stimule son apoE4…
Donc avant de donner le THS, il faudrait savoir si la patiente est ApoE4/E4 et ne pas donner le TSH dans ce cas.
Des études montrent qu’on peut avoir ApoE4/E3 ou E4/E2 et ne pas avoir d’alzheimer, si l’hygiène de vie est correcte (pas de sucres) mais dans le cas apoE4/E4, l’alzheimer est inéluctable.
La génétique envahie de plus en plus le champs de la médecine anti âge…

Les plaques bêta amyloïdes sont des défenses naturelles contre microbes et virus.
Plus il y a de virus dans le cerveau, et plus, il y a de plaques bêta amyloïdes, et plus, il y a de risques d’alzheimer, et plus, on doit les détoxifier la nuit.
Une seule nuit sans sommeil bloque la detoxification des plaques bêta amyloïdes.

Une nuit sans sommeil augmente les plaques amyloïdes.
Le G lymphatique système permet la détoxication des plaques amyloïdes.
L’excès d’insuline perturbe son fonctionnement.
S’il est ralentie (trouble du sommeil), on detoxifie moins bien et cela a un impact sur l’hippocampe (trouble de la mémoire) et le cortex préfrontal.

Quand le temps de sommeil se raccourci 10 heures, cela augmente le risque d’alzheimer ou de mortalité.
Dormir entre 5 à 8 heures/jour.

L’hippocampe est le siège du démarrage de l’alzheimer.
Il est plein de récepteur aux corticoïdes et en cas de stress chronique cela a un impact très important sur l’hippocampe.
Idem pour la maladie de Parkinson et le noyau gris.
Il y a une forte relation entre maladie neurovégétative et stress chronique (stress>1 an). D’où la nécessité d’exercice de méditation et de gestion du stress.

La detoxification cérébrale passe également par l’axe intestin -cerveau via le nerf vague
Toutes les pathologies virales ou stress qui touchent le nerf vague atteignent le cerveau.
Le Parkinson ou alzheimer commence dans l’intestin 20 ans avant le cerveau.

Si une patiente présente des infections à herpès virus, à répétition, en post ménopause cela signifie que son nerf vague est atteint.

Notre organe immunitaire quand on vieillit est l’intestin et non le thymus.
L’intestin prend le relai du thymus et si le microbiote n’est pas bon, il peu y avoir des problèmes immunitaires.

Les connexions intestins – cerveau se font aussi par la circulation sanguine : butyrates, (fibre alimentaire), propionate : important pour le cerveau.

D’où la nécessité et l’importance d’un bon microbiote, d’une bonne digestion, d’un transit correct et un nerf vague en bon état.

Ce qui permet de lutter contre la maladie d’alzheimer :
Une Homocysteinemie 500 picomol/l,
Une crp<0
Bien dormir,
Une activité physique régulière (production de mitochondries)
Une stimulation intellectuelle régulière,
Une activité sociale (club du 3eme âge),
La méditation, et exercice de gestion du stress,
Le jeun,
La réduction des sucres le soir,
Une bonne balance hormonale (avec statut en vitamine D optimal)