Quatre conditions :
– Manger des protéines le matin et le midi et plutôt glucidique à partir de 17h et le soir.
Le manque de protéines au petit-déjeuner entraîne des signes de manque de neurotransmetteurs.
Les protéines du matin servent à alimenter la synthèse des neurotransmetteurs cérébraux, ce sont les substances chimiques qui permettent au cerveau de bien fonctionner.
Le tryptophane permet la synthèse de SEROTONINE (bien-être, énergie, bon sommeil) qui devient MELATONINE qui est l’hormone du sommeil, en fin de soirée.
La tyrosine permet la synthèse de DOPAMINE (plaisir de la vie, libido) et NORADRENALINE (pêche, énergie).
L’acide glutamique est le précurseur du GABA = acide gamma-aminobutyrique (calme, relaxation, contrôle de l’anxiété).
Le cerveau prend préférentiellement la tyrosine et le tryptophane que dans les protéines du repas du matin.
Il y a une compétition de passage entre tyrosine et tryptophane au niveau de la barrière hémato-encéphalique :
Lorsque l’on mange protéiné, c’est la tyrosine qui va pouvoir entrer dans le cerveau et qui va permettre la synthèse de dopamine.
A partir du moment où l’on consomme des glucides seuls, c’est le tryptophane absorbé avec les protéines du matin qui passe au niveau de la barrière hémato-encéphalique.
Tous cela est à pondérer par le polymorphisme génétique des individus entre eux, qui fait que certains ne seront pas ou peu affectés alors que d’autres seront très sensibles à ces modifications d’habitude alimentaire.
La sérotonine ou 5 HT (au niveau des noyaux du raphé) est impliqué dans :
Éveil, sommeil, régulation de l’alimentation, comportement sexuel, états émotionnels, calme, diplomatie, sérénité, domination
Un déficit en sérotonine cérébrale se caractérise par :
– troubles du sommeil en début et fin de nuit
– troubles du comportement alimentaire tels que de la boulimie ou des compulsions glucidiques (chocolat, pâtisserie, biscuits,…) en fin d’après-midi ou le soir.
– Compulsions alcool, tabac, jeux.
– un stress à minima qui sera abaissé en prenant un verre d’alcool après la journée de travail
– des troubles du comportement tels que de l’irritabilité, de l’impulsivité, de l’agressivité, de l’anxiété avec intolérance à la frustration
– des douleurs musculaires (sans avoir fait de sport)
– réactions émotionnelles, hystériques intenses
– crises de panique
– tendances suicidaires
– dépression avec colère-irritabilité
Un déficit en mélatonine se caractérise par :
– difficulté d’endormissement
– réveils précoces (2 à 4 heures du matin) avec difficulté à se ré-endormir
– diminution, voir disparition des rêves
– sommeil superficiel, non récupérateur: manque de stades profonds, tout comme le sommeil induit par des somnifères
– favorise maladies neuro-dégénératives: Alzheimer, Parkinson.
La dopamine (au niveau de la substance noire et de l’aire tegmentale ventrale) est impliqué dans :
– contrôle de l’activité motrice (hypo activité dopaminergique en cas de maladie de Parkinson), énergie
– régulation des états émotionnels
– processus de motivation, récompense, addiction, plaisir
-dominance
Un déficit en dopamine se caractérise par :
– une indifférence
– une diminution de la libido et du plaisir de la vie en général
– une absence de joie de vivre et d’engouement pour les plaisirs quotidiens
– une absence de projets à moyen, long et court terme
– une baisse de la motivation et un manque d’entrain
– une vie quotidienne monotone et routinière, de la conformité
– un repli sur soi et chez soi
– des troubles de l’attention (enfants TDHA que l’on nourrit typiquement avec des tartines, choco le matin) une difficulté à exprimer une pensée.
– une addiction à diverses drogues telles que : alcool, le tabac, cocaine , chocolat, café..
– syndrome des jambes sans repos
– mouvements maladroits
La noradrénaline : NA (au niveau du locus coeruleus) a un effet excitateur et est impliqué dans : attention, vigilance, éveil, régulation des états émotionnels.
Un déficit en noradrénergique se caractérise par :
– fatigue, asthénie
– indifférence émotionnelle
– baisse de capacité à se faire plaisir et à prendre soin de soi
– rupture de contact avec autrui
– apathie
– diminution des contacts sociaux
– augmentation du temps passé chez soi et/ou au lit
– Difficultés à faire face aux changements et aux contraintes de la vie.
– dépression avec perte de plaisir
GABA (Acide Gamma-Amino Butyrique)
Neurotransmetteur inhibiteur majeur du système nerveux central.
Un déficit en GABA se caractérise par :
– sentiment d’être stressé, pressé, accablé
-sensation de boule dans la gorge
– impossibilité de se détendre
– anxieux, nerveux
– pour se détendre: besoin d’alcool, cigarettes, benzodiazépines
-seuil de la douleur plus bas (fibromyalgie).
Pour le bon fonctionnement cérébral, il faut éviter de manger sucré le matin (croissant, jus d’orange, tartine).
Éviter les produits laitiers : Les protéines du lait sont constituées de caséine qui sont inflammatoires, allergisantes et addictives.
Manger toutes sortes de protéines d’origine animale (œufs, tranche de jambon, saumon, thon …)
– Avoir suffisamment de cofacteurs : vitamine D, magnésium, sélénium, zinc, vitamines B9, B12
Si on a une vitamine D basse, on fait moins de sérotonine et donc moins de mélatonine (Trouble du sommeil)
– Un bon statut en oméga3 pour permettre la bonne fluidité des membranes.
Il faut que les neurones soient suffisamment remplis d’omégas 3 au niveau de la paroi (récepteurs postsynaptiques bloqués par des parois cellulaires trop rigides).
-Ne pas avoir de dysbiose intestinale.
Signes cliniques : ballonnements, constipation, éructation, gaz intestinaux, selles défaites et infections uro-gynéco à répétition.
La dysbiose intestinale (modification anormale de la flore intestinale) est à l’origine de la production de cytokines (poisons fabriqués par la flore) qui bloquent les récepteurs postsynaptiques au niveau cérébral.
Soustraire de son alimentation tous les aliments favorisant la dysbiose : manger trop sucré, les produits laitiers, le gluten.
Traiter une éventuelle hypothyroïdie (cause majeure de dysbiose)