Au repos, 100 % des carburants sont des graisses. Il n’y a pas de consommation de sucre.
Avec l’activité physique, la consommation des graisses diminue et en parallèle, la consommation des sucres augmente jusqu’à un point de croisement (la consommation des graisses rejoint celle des sucres) : le crossover point (Seuil ventilatoire), propre à chacun, fonction de son entraînement, de ses capacités athlétiques.
Lorsqu’on dépasse ce point, on ressent fatigue et faim. Mais en deçà de ce point, on ressent ni fatigue ni faim. Donc le but est d’amener le patient à déplacer ce point dans le temps, par l’entraînement.
Ce point cliniquement, se situe lors de la marche, quand la parole est encore possible à l’essoufflement.
Faire une marche active : 5 km/j soit 10000 pas/j ou 3 fois par semaine.
Cette marche augmente le seuil ventilatoire.
La VO2 max diminue avec l’âge et l’absence d’entraînement
La VO2 max est prédicateur de l’espérance de vie active.
A mode de vie constant, La VO2 max se maintient 5 a 6 semaines.
Faire 5 min d’accélération en fin de marche et des étirements.
L’activité physique crée de nouvelles mitochondries.
L’accélération augmente le nombre de mitochondries en 2 sem+++.
Le point de croisement (crossover point) est le point où la quantité d’énergie provenant des glucides devient supérieure à celle fournie par les lipides.
Cela correspond à une intensité d’exercice, où la dépendance glucidique devient supérieure à celle des lipides.
Au-delà de ce point toute augmentation de puissance entraîne une utilisation plus grande des glucides.
L’entraînement va déplacer le point de croisement vers des valeurs de puissances plus importantes.
Après entraînement un individu sera moins dépendant des glucides tout en utilisant plus de lipides. Ainsi il économisera son glycogène et augmentera son potentiel d’endurance.