Les œstrogènes sont des hormones anabolisantes.
On estime que à partir de 50 ans, la femme vit sans hormones pendant environ 50 ans.
L’œstrogène est la reine de la sexualité, puissante anti oxydant et anti dépresseurs, hormone ortho sympathique.
Elle maintient l’aspect physique (peau, muqueuse, os, vagin, utérus, seins), retient l’eau et le sel, permet l’ovulation, lubrifie, permet la production d’acétylcholine , stimule le système neuro limbique, améliore la mémoire. Et donc en cas de carence….
Signes cliniques en cas de carence en œstrogènes :
– Fatigue, baisse d’énergie.
Visage pâle.
– Syndrome vasomoteur (bouffée de chaleur). Souvent associé à un cancer du sein.
Les bouffées de chaleur sont liées dans 50 % des cas à l’apparition d’un diabète de type 2.
Le statut éducatif du mari influence le syndrome vasomoteur de la femme (l’acceptation au sein du couple est importante) : dépression, prise de poids, comportement psycho social
– Diabète post menopausique
– Déclin cognitif :
Risque d’alzheimer ou démence en cas de ménopause précoce, non traitée.
Les hommes ont moins d’alzheimer car il y a une conversion de la testostérone en oestradiol, au niveau cérébral.
Les statines augmentent le risque d’alzheimer car ils diminuent le cholestérol nécessaire à la fabrication des œstrogènes.
– Diminution des sens (odorat, ouïe et vue). L’olfaction diminue beaucoup à la ménopause surtout si apoE4.
Devant une diminution olfactive, il faut traiter, car les œstrogènes améliorent la mémoire des odeurs.
– Maladies auto immune car changement immunitaire
Les TH2 (immunité humorale dont IL6) deviennent supérieurs aux TH1 (immunité cellulaire).
Les TH2 favorisent les maladies auto immunes (hashimoto), les allergies, et les cancers.
TH2 amplifié par : Alcool, abus de prise d’antibiotiques, pesticide, infection virale, candidose, prise de haute dose de melatonine.
TH2 stimulé par œstrogènes like : caféine, lycopene, resveratrol, curcuma, quercetine, genistine, extrait de thé vert.
Il faut donc stimuler les TH1, par : astragale TA65, echinacea, mélisse, chlorella, panax Ginseng, champignons (reishi et maitaké).
– Rides fines, ridules jugales, ridules péribuccales, code barre au niveau de la lèvre supérieure.
– D éshydratation de la peau, sécheresse cutanée,
– Sécheresse oculaire.
– Alopécie androgenique,
– Hirsutisme (excès de poils au niveau du visage),
– Chute des seins, perte de féminité
– Prise de poids avec graisses abdominale (inflammatoire sur cerveau et cœur),
Perte de masse musculaire, avec gain de masse grasse,
– Ostéoporose vertébrale (faire une osteodensitometrie), Il y a une p erte osseuse, jusqu’à 30% entre le début de la déficience et la ménopause,
– Modification du microbiote vaginal avec pH augmenté (alcalin).
L’oestradiol fait travailler les lactobacilles pour diminuer le pH vaginal et les œstrogènes participent à la fabrication de glycogene.
Utiliser des œstrogènes locaux. Diminution de la libido, muqueuses sèches, d yspareunie, perte de lubrification vaginale. S écheresse vaginale, prurit vaginal, cystites récurrentes, incontinence urinaire.
– Règles douloureuses, pauvres , précoces et irrégulières,
migraine pendant le cycle
Hypo ou aménorrhée, polyménorrhée,
– H ypercholestérolémie,
– Dysthyroïdie, si excès d’estrone (gras) et œstradiol (ovaire).
– D épression, trouble du caractère, anxiété, troubles du sommeil.
Impossibilité de se détendre, pour se détendre: besoin d’alcool, cigarette, benzodiazepine (Xanax, Lysanxia , etc…)
– Augmentation du risque cardio-vasculaire : AVC, infarctus…
Les œstrogènes nettoient les artères, nettoient les plaques de cholestérol sur les vaisseaux (risque AVC, infarctus).
Les œstrogènes empêchent l’intima des vaisseaux de grossir mais s’il y a de l’athèrome pré existant, il y a un risque de décollement de plaques (se méfier de l’introduction d’œstrogène chez les diabétiques et les fumeuses, car ils ont des microplaques dans les artères).
Les œstrogènes sont protecteurs du risque cardio-vasculaire, mais si patiente fumeuse, ou diabétique, il faut faire un coroscanner, avant mise sous THS.
Les œstrogènes doivent être donné autour de la ménopause, dès que la FSH monte, en l’absence de contre indication.
On commence par une petite dose d’œstrogène en association avec de la progestérone.