Stress oxydatif et OGG1 (8 oxoguanine ADN glycosylase) : Ser326

Gène codant pour l’enzyme humaine de la 8 oxoguanine ADN glycosylase (hOGG1 (Ser326Cys); rs1052133) La réparation par excision de base (BER) supprime principalement les lésions de l’ADN provoquées par les radiations ionisantes et les espèces réactives oxygénées (ROS). L’enzyme 8 oxoguanine ADN glycosylase (hOGG1) est une composante du BER et effectue la première étape de réparation de l’ADN en reconnaissant la 8 hydroxyguanine (8 OHDG), qui est hautement mutagène et qui représente une forme majeure de dommage oxydatif au niveau de l’ADN. 

OGG est étroitement lié à

l’emballage des extrémités des télomères et aux voies de réparation de l’ADN.

OGG1 (8-Oxoguanine DNA Glycosylase) est un gène codant pour l’enzyme de réparation de l’ADN : l’ADN glycosylase.

Une mutation du gène OGG1 peut diminuer le codage de l’enzyme de réparation de l’ADN : l’ADN glycosylase avec processus de réparation de l’ADN ralenti, et risque de majoration de la réponse inflammatoire, de cancer et du vieillissement prématuré.

Rôle décisif de cette enzyme dans la réparation des dommages oxydatifs de l’ADN. 

L’augmentation du stress oxydant inactive temporairement OGG1, qui recrute des facteurs de transcription tels que NFkB et active ainsi l’expression des gènes inflammatoires.

Le gène OGG1 et ses polymorphismes fonctionnels expriment la susceptibilité à un certain phénotype inflammatoire.

La réponse inflammatoire est à l’origine d’un grand nombre de troubles métaboliques telles que la fatigue chronique, les infections communes, les cancers, les pathologies auto-immunes, les maladies cardiovasculaires ou le vieillissement prématuré.

Le stress oxydants résulte du déséquilibre entre l’apport d’anti oxydants et la production de radicaux libres ou espèces réactives de l’oxygène (ROS).

En cas de suspicion de stress oxydatif et/ou d’une réduction de la capacité de défense antioxydative, les marqueurs suivants sont recommandés: -8 OHDG urinaire 

-capacité antioxydante totale 

-oligo-éléments, vitamines A, B et E, Coenzyme Q10

Ces radicaux libres en exces interagissent avec certaines bases de l’ADN dont surtout la guanine, qui se transforme en 8 OHDG, éliminé au niveau urinaire par les enzymes de réparation de l’ADN (ADN glycosylase, endonucleases, ADN polymerase, ligase,…).

Le gène OGG1 code pour la 1ere enzyme qui entame le processus de réparation de l’ADN en cas de stress oxydants.

En cas de défaillance du système de réparation, le 8 OHDG s’accumule au sein de l’ADN, pouvant être à l’origine de mutations.

Facteurs favorisant le stress oxydant : radiations, stress, soleil (UVA, UVB), pollution, perturbateurs endocriniens, métaux lourds, tabagisme, alcoolisme, fast food, insulinoresistance, toutes pathologies inflammatoires chroniques.

Le 8 OH DG urinaire est un marqueur du stress oxydatif sur l’ADN et l’ARN cellulaire et mitochondriale.

Normale entre 2 à 20 microgrammes/l.

Devant une augmentation du 8 OHDG urinaire, demander une recherche du polymorphisme hOGG1.

Devant un OGG1 mutant, il faut optimiser les défenses anti radicaux libre :

1/ Enzymes qui désactivent les radicaux libres : super oxyde dismutase (SOD), catalase et glutathion peroxydase (GPX). Ces enzymes sont dépendant de cofacteurs : Sélénium, Zinc, Cuivre, Manganèse, Fer sous forme organique.

2/ Molécules qui capturent les radicaux libres = polyphenols et thiols.

alimentation riche en resveratrol (raisin rouge, le chocolat noir, myrtilles), quercétine (oignons rouges) et isoliquiritigénine (réglisse) 

Dans les anti oxydants intéressants pour stimuler l’expression du gène OGG1, il y a la papaye fermentée.

La papaye fermentée est un :

anti oxydant, anti inflammatoire, protectrice et réparatrice de l’ADN. Elle initie le processus de réparation de l’ADN.

Les polyphenols de la papaye fermentée stimulent l’expression du gène OGG1 qui code pour l’ADN glycosylase : enzyme qui débute le processus de réparation de l’ADN, lors du stress oxydant.